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La butte rouge
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13 février 2009

Solidarité avec Lounis Ibadioune

Lounis Ibadioune est un       militant communiste de la goutte d'or au coeur de la 18eme arrondissement de Paris. Son crime : avoir vendu l'Humanité dimanche       comme il le fait chaque semaine depuis plus de 20 ans. La police lui a dressé un procès verbal de 172€ pour "vente de marchandises dans un lieu public sans autorisation".

Comme il a refusé de payer l'amende pour ce qu'il considère avec raison comme un déni de démocratie, il est

convoqué au tribunal le 18 février 2009. Et oui, ça se passe comme cela en Sarkoland ! Face à cette attaque à nos libertés fondamentales,       ses amis, ses camarades appellent à la mobilisation.

L'Humanité Dimanche appelle à la mobilisaton et a crée un comité de soutien. Pour adresser vos messages de soutien à Lounis

Par mail soutienlounis@humadimanche.fr
Par       téléphone: 01.49.22.72.41

Une soirée de soutien organisée par la section du PCF du 18° et la fédération de Paris est prévue pour le 10 février au 48 rue Duhesme, Paris  18°, M° Jules Joffrin.

Un       groupe sur Facebook a été créé
http://www.facebook.com/group.php?gid=45292323068&ref=mf#/group.php?gid=45292323068&ref=nf

Pour soutenir Lounis, signez ici la PETITION EN LIGNE

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Commentaires
L
Difficile à croire, mais la régression est bien là. Hier, on mettait en garde à vue des syndicalistes, aujourd'hui on juge un vendeur à la criée de l'Huma, demain ça sera quoi ? La dérive du "tout répressif" de notre société m'inquiète grandement chère Dame. <br /> <br /> Et ce qui m'inquiète encore plus, c'est l'absence d'alternative. Car le jour où ça explosera, que se mettra-t-il donc en place ?
D
Ca me rappelle des souvenirs. Ma mère me racontait qu'en Algérie l'humanité Dimanche était un journal interdit. Il se vendait sous le manteau. Dans le petit village où nous vivions, c'était une vieille dame qui ouvrait les portes de sa maison à ses rares clients. Elle risquait beaucoup, mais il s'agissait de ses seuls revenus.<br /> <br /> Je refuse à croire que nous régressons à ce point.
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