Jusqu'où iront les contrôles ?
Nous avons connu le rétablissement du "délit de sale gueule" avec les lois Pasqua, il y a quelques années, nous allons bientôt connaître l'ère des tests génétiques, grâce à la loi sur l'immigration que le Parlement vient de voter dans son intégralité hier soir... Mais si vous croyiez avoir tout vu, et bien non...
Après l'ADN, voici maintenant les contrôles de pilosité ! En Haute-Vienne, deux jeunes africaines ont été conduites à l'hopital, car les policiers estimaient ne pas pouvoir faire confiance à leurs papiers qui les disaient mineurs. Donc là, radiographies des poignets pour déterminer si oui ou non les ossatures étaient celles d'adultes... Et devant la marge d'erreur, le médecin a procédé à un "test de puberté"...
Qu'est
ce donc ? Rien de moins que d'examiner la pilosité du pubis et des
aisselles des personnes incriminées, ainsi que pour les femmes les
aréoles des seins. L'une des deux jeunes filles s'est même vu reprocher
de s'être épilée pour cacher son âge, alors qu'elle ne savait pas à ce
moment là qu'elle allait être arrêtée ! On touche là aux limites de
l'abjecte, et on se souvient des heures sombres, où les policiers
allemands, mais aussi français, faisaient baisser leur culotte aux
hommes et aux jeunes garçons que l'on soupçonnait de judaïsme...
Si
vous souhaitez en savoir plus sur cette affaire immonde, dénoncée une
fois encore par RESF, je vous invite à lire l'article que Rue89 lui
consacre, en cliquant ICI.